Open d'Australie

L’Open d’Australie est le grand coup d’envoi de la saison tennistique. Il commence véritablement dès la troisième semaine de janvier, sur les courts de Melbourne, en Australie, en plein été austral. Le tournoi de qualifications se déroule la semaine précédente, en trois tours. C’est le premier des quatre Grands Chelems de la saison, avant, dans l’ordre, Roland Garros, Wimbledon et l’US Open.

Nous vous présentons ici toute l’histoire du tournoi, de ses débuts à nos jours, avant de faire le point sur les records, les infrastructures et toutes les informations à connaître pour les fans de tennis du monde entier.

Histoire de l’Open d’Australie

L’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem dans le calendrier tennistique, est aujourd’hui l’un des événements sportifs les plus suivis au monde. Organisé chaque année à Melbourne, ce tournoi a toutefois connu une histoire mouvementée, tant au niveau de son organisation que de son lieu d’implantation. Voici un retour sur les grandes dates et évolutions qui ont forgé l’identité de l’Open d’Australie.

Les origines de l’Open d’Australie (1905-1926)

En 1905, le premier tournoi est organisé à Melbourne sous le nom de « Championnats d’Australasie ». À l’époque, l’événement ne suscite pas encore un très grand engouement à l’international, car l’Australie reste un pays lointain et difficile d’accès pour les joueurs européens ou américains.

Le tournoi est coorganisé par les fédérations australienne et néo-zélandaise, d’où la dénomination « Australasian Championships ». Dans ses premières années, le championnat connaît une rotation géographique : il est tour à tour accueilli par différentes villes australiennes (Melbourne, Sydney, Adélaïde, Brisbane, Perth) et parfois néo-zélandaises (Christchurch, Hastings). Les conditions de voyage étant compliquées, peu de joueurs étrangers font le déplacement.

L’affirmation du tournoi (1927-1968)

En 1927, les « Championnats d’Australasie » deviennent officiellement les « Championnats d’Australie ». Ce changement de nom accompagne une volonté d’affirmer l’identité australienne et de développer le prestige de la compétition.Pendant cette période, le tournoi se dispute exclusivement sur gazon, à l’instar des autres tournois majeurs de l’époque (Wimbledon, US Championships).

Les joueurs locaux brillent particulièrement : on assiste à la domination de figures emblématiques telles que Jack Crawford ou Adrian Quist, tandis que peu de tennismen étrangers se déplacent encore pour participer aux épreuves.

L’ère Open et la modernisation de l’Open d’Australie (1969 – années 1990)

En 1969, avec l’avènement de l’ère Open, tous les tournois du Grand Chelem s’ouvrent aux joueurs professionnels. Les « Championnats d’Australie » prennent alors le nom d’« Open d’Australie ». Malgré ce changement, la popularité de l’Open d’Australie reste plus modeste que celle des autres tournois du Grand Chelem (Wimbledon, Roland-Garros, US Open), en grande partie à cause de son éloignement géographique.

Les conditions climatiques australiennes, souvent très chaudes pendant l’été austral (janvier/février), compliquent également la tâche des joueurs, mais commencent à forger la réputation du tournoi comme un défi sportif et mental majeur. Durant cette période, le tournoi continue de se disputer sur gazon. C’est l’époque où des légendes du tennis comme Rod Laver, Roy Emerson ou Margaret Court s’illustrent particulièrement sur les courts australiens.

En 1988, l’Open d’Australie quitte le Kooyong Stadium (toujours à Melbourne) pour s’installer à Flinders Park, aujourd’hui appelé Melbourne Park. Ce changement de site s’accompagne d’une transition majeure : le passage de la surface gazon à une surface dure (initialement le Rebound Ace, puis à partir de 2008 le Plexicushion).

Ce changement permet une meilleure qualité de jeu, facilite l’entretien des terrains et assure un plus grand confort pour les joueurs, tout en rendant le tournoi plus attractif pour les stars du tennis mondial.L’infrastructure moderne de Melbourne Park, dotée de courts équipés de toits rétractables (notamment la Rod Laver Arena et la Margaret Court Arena), apporte également une protection contre la chaleur extrême et la pluie, garantissant un déroulement optimal des matchs.

L’Open d’Australie : un tournoi désormais incontournable de la saison, un des 4 Grand Chelems

Dans les années 1990 et 2000, l’Open d’Australie voit grandir son prestige et attire tous les meilleurs joueurs du monde. Des champions comme Pete Sampras, Andre Agassi, Steffi Graf ou encore Monica Seles contribuent à rendre le tournoi extrêmement populaire et compétitif.

Depuis les années 2010, l’Open d’Australie est aujourd’hui considéré comme l’un des tournois les plus innovants, que ce soit en matière de technologie (Hawk-Eye, toit rétractable) ou d’expérience spectateur. Il est apprécié pour son ambiance décontractée et festive, tout en maintenant un niveau d’exigence sportif parmi les plus élevés au monde. Des légendes récentes comme Serena Williams, Roger Federer, Rafael Nadal ou Novak Djokovic ont marqué ce tournoi de leur empreinte, remportant de multiples titres et y écrivant des pages inoubliables de l’histoire du tennis.

Pour attirer les meilleurs joueurs, l’Open d’Australie a pris des mesures radicales au tournant des années 2010. Ainsi, chaque joueur qualifié pour le tournoi (que ce soit dans le tableau final, ou pour les phases de qualification) voit son billet d’avion aller/retour entièrement pris en charge par l’organisation. C’est un coût non négligeable pour le tournoi quand on sait que la plupart des tennismen sont européens et américains. Mais c’est la clé pour offrir un spectacle sportif au niveau de l’appellation « Grand Slam » (ou Grand Chelem en français).

Les infrastructures de l’Open d’Australie aujourd’hui

Chaque année, l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de la saison, attire les meilleurs joueurs de tennis du monde et des centaines de milliers de spectateurs à Melbourne. Ce rendez-vous sportif incontournable se déroule à Melbourne Park, un complexe ultra-moderne dont les infrastructures rivalisent d’innovation et de confort. L’organisation du tournoi investit régulièrement dans l’amélioration de ses installations afin de répondre aux attentes des joueurs, des spectateurs et des médias. Voici un tour d’horizon des principales infrastructures qui font la renommée de l’Open d’Australie aujourd’hui.

Melbourne Park : un pôle sportif d’envergure

Depuis 1988, l’Open d’Australie a quitté les courts en gazon du Kooyong Lawn Tennis Club pour s’installer à Melbourne Park (ancien National Tennis Centre). Situé non loin du centre-ville de Melbourne, ce complexe sportif est desservi par de nombreux transports en commun (train, tram, bus), ce qui facilite grandement l’accès des spectateurs et des équipes de joueurs.

Dès son ouverture, Melbourne Park a été conçu pour accueillir un grand nombre de visiteurs. Au fil des années, de vastes projets de rénovation et d’agrandissement ont eu lieu, faisant de l’Open d’Australie l’un des tournois du Grand Chelem les plus modernes en termes d’équipements et de services.

Aujourd’hui, Melbourne Park compte pas moins de 23 courts qui servent à l’Open d’Australie, incluant les grandes arenas que nous allons vous présenter, ainsi que les courts annexes surtout utilisés pour les qualifications et les entraînements.

Rod Laver Arena : le stade emblématique

Le court central de l’Open d’Australie est la Rod Laver Arena, baptisée ainsi en l’honneur de la légende du tennis australien Rod Laver. Pouvant accueillir plus de 14 000 spectateurs, ce stade possède l’une des premières toitures rétractables installées sur un court de tennis. Cela permet de poursuivre les matchs en cas de fortes chaleurs – fréquentes en janvier à Melbourne – ou de pluie.

La Rod Laver Arena ne se limite pas au tennis : elle accueille également des concerts et d’autres événements sportifs tout au long de l’année. Ses gradins et ses espaces de restauration ont été modernisés pour offrir un confort maximal au public, tandis que les loges et installations réservées aux joueurs ont été agrandies et améliorées au fil des ans.

Rod Laver Arena, principal court de l'Open d'Australie

 

Rod Laver Arena, principal court de l’Open d’Australie

Margaret Court Arena et John Cain Arena : des courts polyvalents

En complément de la Rod Laver Arena, deux autres courts de grande capacité agrémentent le site :

     

      • Margaret Court Arena : d’une capacité d’environ 7 500 places, elle est également dotée d’un toit rétractable. Plusieurs projets de rénovation récents ont permis d’améliorer l’acoustique et l’aération du stade, pour le plus grand confort des spectateurs et des joueurs.

      • John Cain Arena : anciennement appelée Hisense Arena, puis Melbourne Arena, cette enceinte polyvalente peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes. Elle est très appréciée pour son ambiance plus intime et son architecture moderne. On y organise régulièrement des rencontres de basket-ball et de netball, outre les matchs de tennis du Grand Chelem.

    Les courts annexes et show courts

    Outre ces trois grandes enceintes, l’Open d’Australie dispose de nombreux courts annexes, dont certains sont baptisés « show courts » et peuvent recevoir plusieurs milliers de spectateurs. Ces terrains de grande qualité sont dotés de surfaces Plexicushion, un revêtement dur très prisé pour son équilibre entre vitesse et confort de jeu.

    Des travaux d’expansion ont été menés pour ajouter de nouveaux courts et augmenter la capacité d’accueil, notamment avec la construction d’un court secondaire de 5 000 places pour répondre à l’affluence grandissante du public. Ces installations proposent souvent des tribunes panoramiques, des zones d’animations et de restauration, ainsi que des espaces de circulation plus fluides.

    Un espace convivial pour les spectateurs

    Au-delà des terrains de tennis, l’Open d’Australie s’impose comme un véritable festival du sport et du divertissement. Les alentours des courts regorgent de stands de restauration, de boutiques officielles et de zones de détente. Des événements en soirée, des concerts et des animations familiales sont régulièrement organisés pour offrir une expérience globale aux visiteurs.

    Les travaux d’aménagement successifs ont permis de fluidifier les déplacements autour des courts grâce à l’ajout d’allées plus larges, d’indications claires et de passerelles reliant les différentes zones du site. Les spectateurs bénéficient également d’espaces couverts pour se protéger de la chaleur et d’écrans géants dispersés dans les allées afin de suivre l’action sur tous les courts en temps réel.

    Quels joueurs participent à l’Open d’Australie ?

    La liste des joueurs qui participent à l’Open d’Australie est composée de trois différentes listes :

       

        • Les 100 meilleurs mondiaux

        • Les 16 joueurs qualifiés

        • Les 8 Wild Cards

        • Les 4 lucky losers

      On vous explique tout en détails ci-dessous.

      Les 100 meilleurs mondiaux

      Les 100 meilleurs mondiaux sont qualifiés automatiquement pour le tableau final de l’Open d’Australie. Le classement retenu est néanmoins légèrement différent du classement ATP le jour du cut-off car il faut compter sur les joueurs qui reviennent de blessure et qui bénéficient d’un classement protégé.

      Serena Williams à l'Open d'Australie

       

      Serena Williams à l’Open d’Australie

      Les tennismen qui sortent des qualifications

      Viennent ensuite 16 joueurs qualifiés à l’issu du tournoi de qualifications. Le tournoi de qualifications de l’Open d’Australie se déroule la semaine précédant le début du tournoi. Il est composé de 128 joueurs (allant de la 101 ème place mondiale à la 228 ème). En cas de forfait d’un de ces joueurs, on prend les joueurs suivants dans le classement (on les appelle alternates).

      Pour entrer dans le tableau final de l’Open d’Australie, quand on participe aux qualifications, il faut donc remporter trois matches (premier tour, deuxième tour et troisième tour). Dans les qualifications aussi, il y a un système de têtes de séries qui permet d’éviter aux joueurs proches du Top 100 mondial de se rencontrer trop précocément.

      Les Wild Cards

      Le terme de « Wild card » qui signifie littéralement « Carton d’invitation » en français correspond à un mécanisme qui permet aux organisateurs du tournoi, la fédération australienne de tennis, d’inviter un certain nombre de joueurs de leur choix. Il s’agit souvent de vieilles gloires du tennis mondial, ou de jeunes joueurs issus du pays.

      Dans le cadre de l’Open d’Australie, la fédération australienne de tennis invite 7 joueurs de son choix, et 1 joueur choisi par la fédération française de tennis (FFT). Cette particularité est le fruit d’un accord entre les deux fédérations. En échange, la fédération australienne de tennis invite un joueur de son choix à Roland Garros. En 2024, Arthur Cazaux avait obtenu la wild card française, et avait fait honneur à cette invitation, atteignant les 1/8 èmes de finale. En 2025, l’invitation est revenue à Lucas Pouille, actuel 175 ème mondial, qui avait atteint les demi-finales à Melbourne en 2019. Pour les filles, cette invitation est revenue à Chloé Paquet.

      Les Lucky Losers

      Enfin, si vous avez bien compte, nous avons évoqué 100 qualifiés d’office, 16 qualifiés, 8 Wild Cards, ce qui nous porte à 124 places dans un tableau de 128 joueurs. Il manque donc 4 places, réservés aux Lucky Losers. Mais qu’est-ce qu’un lucky loser ? C’est un joueur qui a participé au tableau de qualifications, a atteint le troisième tour mais a perdu le match de la qualification. Ainsi, parmi les 16 joueurs qui perdent leur troisième tour, quatre d’entre eux sont repêchés parmi les mieux classés. Ce sont donc les « perdants chanceux » (lucky losers en anglais) qui parviennent à se qualifier pour le tableau final, malgré une ultime défaite.

      Comment les joueurs de tennis se préparent pour l’Open d’Australie ?

      Tous les tennismen ne se préparent pas de la même manière avant de participer à l’Open d’Australie. Nous vous expliquons les différentes stratégies à l’oeuvre.

      Des tournois préparatoires en début de saison

      Avant de se présenter sur les courts de Melbourne, les joueurs professionnels du Top 100 mondial peuvent participer à deux tournois du circuit ATP. On peut citer parmi eux le tournoi de Brisbane, le tournoi d’Adelaïde toujours en Australie, celui d’Auckland en Nouvelle-Zélande ou encore le récent Open de Hong Kong. Pour ceux qui veulent gagner en confiance sur le circuit Challenger, on peut aussi citer l’Open de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Tous ces tournois sont conçus comme de belles étapes préparatoires à l’Open d’Australie.

      En revanche, cette préparation avec des tournois de début d’année ne peut pas commencer avant janvier. Le mois de décembre est traditionnellement exempt de tournois majeurs (seuls des tournois Futures sont organisés un peu partout dans le monde). Certains tennismen préfèrent ne pas jouer sur le circuit ATP avant le début de l’Australian Open. Dans ce cas, ils ont tendance à opter pour une préparation intensive.

      Memorial Drive Tennis Centre où se joue le tournoi d'Adelaïde

       

      Memorial Drive Tennis Centre où se joue le tournoi d’Adelaïde

      Préparation foncière : un moment-clé de la saison

      La préparation foncière constitue un élément central dans la performance d’un joueur de tennis. Souvent sous-estimée, elle permet pourtant de poser les bases physiques indispensables pour affronter les exigences techniques et tactiques de la compétition. Développer ces qualités physiques sur le long terme est donc essentiel pour éviter les blessures et maintenir un niveau de jeu optimal tout au long de la saison. Les joueurs de tennis travaillent le plus souvent cette préparation foncière pendant le mois de décembre. Et pour certains d’entre eux, au début du mois de janvier.

         

          1. Renforcement de l’endurance et de la résistance
            Les matchs de tennis peuvent durer plusieurs heures. L’entraînement foncier, composé notamment de courses de longue distance ou d’exercices de cardio prolongés (vélo, rameur, natation), permet d’améliorer les capacités respiratoires et cardiaques. Une bonne endurance aide à tenir le rythme sur la durée et évite le « coup de pompe » en fin de match.

          1. Amélioration de la force et de l’explosivité
            La force musculaire est indispensable pour effectuer des frappes puissantes, soutenir une cadence intense et se déplacer rapidement sur le court. Les exercices de musculation générale (gainage, squats, fentes) et de renforcement spécifique (exercices avec élastiques, travail de pliométrie) augmentent la puissance musculaire tout en prévenant les blessures.

          1. Travail de la souplesse et de la mobilité
            La mobilité articulaire et la souplesse sont essentielles pour exécuter des gestes techniques précis et réduire le risque de blessures. Des séances régulières de stretching, de yoga ou de Pilates améliorent la récupération après l’effort et facilitent les changements de direction sur le court.

          1. Prévention des blessures
            Une bonne base physique (foncier, force, souplesse) aide à protéger les articulations et les muscles des chocs répétés. Grâce à une préparation foncière adaptée, les joueurs peuvent répéter les gestes et les déplacements intensifs sans trop de risques, ce qui est primordial dans un sport aussi exigeant que le tennis.

          1. Impact mental et confiance en soi
            Une saison sportive se déroule souvent sur plusieurs mois, avec des hauts et des bas. Savoir que l’on possède une préparation physique solide apporte un surplus de confiance. Cette sérénité mentale se traduit par une meilleure gestion de la pression et un calme plus grand au moment d’affronter les points décisifs.

        Du repos pour les favoris et des matches avec des sparing partners de luxe

        Le plus souvent, les meilleurs joueurs mondiaux ne participent pas aux tournois préparatoires à l’Open d’Australie. Ils sont souvent assez discrets sur leurs activités avant d’entamer le premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Mais, avec les réseaux sociaux, le grand public peut de plus en plus savoir ce que fait le Top 10 mondial à l’inter-saison.

        Ainsi, avant son ultime saison (2024), Rafaël Nadal avait médiatisé ses entraînements dans son académie au Koweït. Il s’entraînait intensivement avec le prodige français Arthur Fils. En revanche, Novak Djokovic a toujours été très discret sur ce qu’il fait avant d’entamer une saison de tennis.

        En 2025, Taylor Fritz (numéro 4 mondial) et Iga Swiatek (numéro 1 mondial chez les femmes) ont participé à la United Cup début janvier. Il s’agit d’une compétition de gala organisée conjointement par l’ATP et la WTA.

        Prize Money à l’Open d’Australie

        En 2025, le Prize Money de l’Open d’Australie s’élève au total à 58 millions d’euros, en augmentation de 12% par rapport à la saison 2024. Nous ne savons pas encore comment il se décompose cette année. Mais voici pour rappel sa déclinaison tour par tour, en simple, en 2024 pour le tableau final. A noter que l’Open d’Australie offre une rémunération paritaire entre les hommes et les femmes.

        1er tour = 120 000 $A (73 279 €)
        2e tour = 180 000 $A (109 919 €)
        3e tour = 255 000 $A (155 724 €)
        8e de finale = 375 000 $A (229 036 €)
        1/4 de finale = 600 000 $A (366 458 €)
        1/2 finale = 990 000 $A (604 694 €)

        Finale = 1 725 000 $A (1 053 634 €)
        Victoire = 3 150 000 $A $A (1 924 080 €)

        Si vous souhaitez connaître le Prize Money pour les qualifications de l’Open d’Australie, il suffit de lire notre article dédié à ce sujet.

        Records et statistiques intéressantes à l’Open d’Australie

        1) L’un des plus anciens tournois du Grand Chelem

        Créé en 1905, il était à l’origine appelé « Championnats d’Australasie ».

        2) Le premier Grand Chelem de l’année

        Depuis 1987, l’Open d’Australie est disputé chaque année au mois de janvier, marquant ainsi le coup d’envoi de la saison des Grands Chelems.

        3) Changement de surface

        Jusqu’en 1987, l’Open d’Australie se jouait sur gazon. Depuis 1988, il se joue sur surface dure (d’abord du Rebound Ace, puis du Plexicushion à partir de 2008).

        4) Record de titres en simple messieurs : Novak Djokovic

        Novak Djokovic détient le record du plus grand nombre de titres en simple messieurs avec 10 trophées (2008, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2019, 2020, 2021 et 2023). Avant lui, Roy Emerson détenait longtemps le record (6 titres) jusqu’à ce que Djokovic le dépasse.

        5) Record de titres en simple dames : Serena Williams (ère Open)

        Dans l’ère Open, Serena Williams compte 7 victoires (2003, 2005, 2007, 2009, 2010, 2015, 2017).

        En tenant compte de l’histoire complète du tournoi, c’est Margaret Court, Australienne, qui possède le record absolu avec 11 titres (mais la plupart avant l’ère Open).

        6) Finale la plus longue

        La finale messieurs de 2012 entre Novak Djokovic et Rafael Nadal est considérée comme la plus longue de l’histoire du tournoi (5 heures 53 minutes). Djokovic l’emporta au terme d’un combat épique (5 sets).

        Rafael Nadal à l'Open d'Australie

         

        Rafael Nadal à l’Open d’Australie

        7) Affluence record

        L’Open d’Australie est réputé pour son ambiance festive et son affluence grandissante.

        En 2023, le tournoi a dépassé les 800 000 spectateurs sur l’ensemble de la quinzaine, établissant un nouveau record (plus de 839 000).

        8) Extrêmes climatiques

        Les températures à Melbourne peuvent frôler (voire dépasser) les 40 °C en plein été austral.

        Un « Extreme Heat Policy » a été mis en place pour protéger les joueurs, les ramasseurs de balles et les spectateurs lorsque la température dépasse un certain seuil.

        Des toits rétractables sont installés sur plusieurs courts (Rod Laver Arena, Margaret Court Arena, John Cain Arena) afin de continuer la compétition en cas de pluie ou de forte chaleur.

        9) Des innovations constantes

        L’Open d’Australie a été le premier tournoi du Grand Chelem à se doter d’un court couvert par un toit rétractable (Rod Laver Arena).

        Il fut aussi pionnier dans l’adoption du Hawk-Eye (système de challenges vidéo) et a souvent servi de terrain d’expérimentation pour de nouvelles technologies.